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Compte rendu Cours de Com : La soutenance finale & conseils
Cette page constitue un résumé le plus complet possible des cours de communication obligatoires qui ont été dispensés à Epitech.
Le sujet principal est la soutenance finale de l'EIP ainsi que quelques conseils pour réussir la présentation orale, et les pièges à éviter.
- Lors d'une présentation, 55% de la communication est non verbale
- L'auditoire ne retient en général que 20% de l'information transmise.
Tout se voit: le regard, la respiration... C'est pourquoi chaque détail compte : par exemple, l'incohérence au sein du groupe se voit tout de suite. Nous ne sommes pas obligés de tous venir en costume cravate, mais l'important est que nous ayons tous un style vestimentaire uni : il ne faut pas qu'un arrive en costume cravate, deux autres en jeans baskets, etc...
Une autre erreur classique commise par de nombreux groupes: ne s'occuper que de sa partie. Même lorsqu'on ne parle pas, il faut écouter et surveiller ce que disent les autres, afin qu'en cas de problème (trou de mémoire, incohérence...) pour celui qui parle, il soit possible de le reprendre, au moins momentanément. On ne laisse se "noyer" personne pendant la présentation !
Si, à un moment de la présentation, on sent un moment de flottement, un léger brouhaha, la technique la plus efficace reste encore le silence. Les gens s'apercevront que nous attendons qu'ils se taisent, et l'attention reviendra d'elle-même. Cela vaut aussi pour toute transition, changement de paragraphe, de diapo... Plutôt que d'utiliser une pléthore de mots de liaison, ou de longs "euuuuuh" qui pourraient trahir une certaine hésitation, garder le silence est souvent une bonne alternative.
La soutenance se déroule dans une grande salle (contenance d'à peu près 100 personnes), devant généralement beaucoup d'autres groupes d'étudiants et les jurys ( Flavien Astraud, directeur du Lab EIP, le prof de com, et trois jurys externes que nous sommes censés trouver nous-mêmes).
Elle est de durée assez courte : quinze minutes + cinq minutes de questions.
Elle comprend néanmoins une démonstration !
Il n'y a pas de plan idéal, juste un principe: il faut que le plan aille du général vers le particulier.
Il ne faut pas être trop technique, et garder un vocabulaire facilement compréhensible pour les gens qui n'ont pas de connaissances techniques très pointues.
Il ne faut pas oublier que l' intro doit se faire en anglais. Ne pas oublier de faire au moins les premières slides du Powerpoint en anglais du coup. Aussi, on aura tendance à laisser la personne la plus à l'aise en anglais oral commencer la présentation.
Que doit couvrir l'introduction ?
- "Qui" nous sommes, à la fois l'équipe et le nom du projet
- Ensuite "Quoi" : ce qu'on présente en rappelant le contexte (l'EIP), le marché et ses termes associés (dans le cas d'Onitu, nous devrons probablement expliquer des termes comme "cloud storage" ou "synchronisation à distance", par exemple).
Il faut donner une idée de ce que c'est comme domaine, en se basant par exemple sur des éléments chiffrés ou des produits qui font référence en la matière (ici, Dropbox par exemple), afin de faire comprendre au public pourquoi on a choisi ce sujet.
Enfin, le "+" du produit: on montre où est notre originalité, qu'apporte-t-on de nouveau au sujet...
- Être audible, regarder au loin: la voix va là où porte le regard. Ne pas regarder ni ses chaussures, ni les autres membres du groupe, ni le powerpoint, mais le public !
- Respirer ! Ne pas chercher à parler trop vite, ou réciter sa partie sans reprendre son souffle.
- L'entraînement. Le seul moyen d'être à peu près sûr qu'il n'y aura pas de gros problème le jour de la soutenance est d'avoir répété tous ensemble avant, au moins une fois.
- Être clair: grouper les idées, les phrases dans un ordre cohérent (du général au particulier)
- Être vivant: réveiller l'auditoire, ne pas adopter un ton trop monotone. Il faut que le langage soit adapté au destinataire (ce dernier point est très difficile).
Les mots à éviter, car ils sont trop génériques et ne veulent rien dire pour l'individu lambda :
- plate-forme
- solution
Il faut bien observer le public pour déceler les signes d'incompréhension, perplexité, ou approbation, afin de savoir si les gens sont perdus ou pas.
- Il faut respecter le temps imparti ! 15 minutes et c'est tout. Flavien Astraud fait un signe avec sa montre lorsqu'il est temps de conclure. Beaucoup de groupes passent en une journée: aucun temps supplémentaire ne nous est donc accordé, et dépasser le temps imparti massacre la note. Notre présentation doit donc être correctement chronométrée.
- Tout prévoir ! Les aides visuelles doivent être archi-simples (claires et contrastées, par ex. noir sur fond blanc, la qualité du projecteur étant aléatoire). De plus, pendant la démo, il faut que ce qu'on montre soit visible sur le projecteur !
- Si la démo plante ou si quelque chose ne marche pas comme prévu pendant la présentation, ce qui va intéresser le jury, c'est notre gestion de la panne. Il faut savoir rester pro. Si ça ne marche vraiment pas, il faut raconter et décrire avec précision ce qu'on était censés présenter.